Cahier des charges général

Voici quelques indications générales sur les parti-pris et les choix techniques dans cette création.

Reproduire les codes du cinéma

À la base de la plupart des questions évoquées ici, il y a la volonté de reproduire un maximum de codes du cinéma pour faire vivre au public l’expérience d’une projection.

À l’image ça ouvre les questions de montage, de l’utilisation de différents axes de prises de vue, de différentes échelles de plan, et l’enchainement de ces différentes valeurs avec des transitions (cut, fondu, etc.). Mais aussi les questions de trucages et d’effets visuels.

Au son ça ouvre, entre autres, les questions de musique, de voix off et de bruitage et de diffusion multicanal.

Mobilité du dispositif

Le dispositif doit être mobile et sera construit sur un châssis de remorque. Cela impose des contraintes de taille et de poids.

Le parti pris énergétique

Une des idées fondatrices du spectacle est de s’imposer la contrainte de n’utiliser, au moment du spectacle, aucun apport d’énergie autre que la lumière du soleil et la force humaine. Cette contrainte est au coeur même du projet et permettra au spectacle d’être diffusé même dans des endroits sans accès à l’electricité : au milieu du désert, sur une plage, etc.

En outre, l’utilisation d’énergie électrique de source photovoltaïque ou mécanique (force humaine ou éolien) ne s’oppose pas directement à cette contrainte mais nous souhaitons si possible nous en passer pour ce spectacle.

Low-tech et récupération

Notre projet s’inscrit dans la continuité du travail de la Cie, où nous cherchons à utiliser des dispositifs simples et ancestraux sans renoncer aux imaginaires et aux formes que le progrès et la modernité à engendrés.

Aussi, il nous semble important de privilégier au maximum la récupération de matériaux et d’objets obsolètes pour leur redonner vie au travers d’une démarche artistique.