Narratologie
Deux options pour construire le film. Dans les deux cas on a enchaîné des fragments, des notes. On change de cadre spatiotemporel et de ton comme de chemise. Mais la question est de savoir comment ces fragments sont reliés.
schéma narratif classique
Raconter une histoire en suivant un schéma narratif classique situation initiale, complication, résolution.
- De manière fantastique des personnes sont capables de modifier la réalité à l’aide de leur imagination. On suit les aventures de ces personnes. -> C’est fun
- Bien qu’extrêmement puissant ce pouvoir de l’imagination, ça reste seulement dans leur tête. Ils ne peuvent pas véritablement modifier la réalité.
- Un événement grave se produit ou alors on se heurte à une réalité et à l’impuissance de l’imagination face à cette réalité. -> C’est triste.
- Finalement au fond du trou on découvre que l’imagination peut vraiment tout faire y compris changer le monde autour et on règle le problème de base. -> C’est joyeux
Fragments décousus
On a un thème par exemple le pouvoir de l’imagination et on enchaîne les scennettes qui n’ont pas de rapport entre elles à part dans le style et vaguement dans le thème. L’ordre des séquences n’a pas vraiment d’importance. On comprendrait aussi bien en ratant le début ou en partant avant la fin. Plus comme un spectacle de cirque ou un recueil de Danhil Harms.
Le pour et le contre de ces deux options
Pour le schéma narratif classique :
- Reprendre les codes du cinéma est une des idées de base du projet. Ça peut s’appliquer aussi à la structure narrative.
- Plus de chances de transmettre des émotions (pleurer devant un film c’est pour moi part entière de l’expérience du cinéma).
Pour les fragments décousus :
- Plus dans la lignée de ce que l’on sait faire et de ce qu’on a fait dans les autres spectacles de la Cie.
- Peut-être plus adapté au format court mettrage (20 min est-ce suffisant pour développer une histoire dans un schema narratif classique?)
- Plus original